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Quelle merveille, tes exigences,130
Déchiffrer ta parole illumine131
La bouche grande ouverte, j’aspire,132
Aie pitié de moi, regarde-moi :133
Que ta promesse assure mes pas :134
Rachète-moi de l’oppression des hommes,135
Pour ton serviteur que ton visage s’illumine :136
Mes yeux ruissellent de larmes
Commentaire
Donner sa place au Christ
Paul va revenir à Corinthe. Pour la troisième fois. Et il n’hésitera pas à faire usage de son autorité.
Tensions, rivalités, dérapages des paroles et des comportements: cette situation doit trouver une issue.
Un vocabulaire juridico-disciplinaire pointe le bout de son nez (versets 1-2), mais ce n’est pas ce que souhaite Paul!
Certes, pour lui, c’est difficile. Il se retrouve juge et partie. Pourtant, malgré les «coups» qu’il a essuyés, il tente une dernière fois d’en appeler non pas au bon sens ou aux bons sentiments des Corinthiens, mais à leur foi. Il en appelle au Christ; et non pas à un Christ «extérieur» qui viendrait condamner, mais à un Christ «intérieur», puissance de vie, qui vient inspirer les croyants. De là est posée une question aux Corinthiens: «Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous?» (verset 5).
Peut-être devront-ils constater qu’il n’y a plus beaucoup de traces de lui en eux! Peut-être prendront-ils conscience que l’attitude de Paul s’inspire précisément du Christ. Peut-être cela leur donnera-t-il la force de changer de comportement. C’est ainsi que les Corinthiens se montreraient véritablement forts et que Paul n’aurait plus à faire étalage de son autorité.
Belle impulsion: et si notre foi au Christ – et non les bons sentiments ou la peur du conflit – devenait le véritable moteur de nos chemins de réconciliation?