1
Qui s’appuie sur le Seigneur2
Jérusalem, des montagnes l’entourent ; *3
Jamais le sceptre de l’impie4
Sois bon pour qui est bon, Seigneur,5
Mais ceux qui rusent et qui trahissent,Temps ordinaire
Mardi
Deutéronome, Chap. 30, v. 8-14
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
O Dieu
qui nous fais désirer ce qui est saint,
choisir ce qui est juste
et accomplir ce qui est bon,
donne à tes serviteurs cette paix
que le monde ne peut donner,
afin que nos cœurs s’attachent à tes commandements,
et que, délivrés de la crainte de tout ennemi,
nous puissions vivre dans le calme et la tranquillité.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Rends grâce à Dieu
Commentaire
Le choix contre la dispersion
La liberté est un perpétuel objet de revendication de la part de celui qui se sent gêné aux entournures et qui est entravé dans ses mouvements. En ce sens, c'est la fameuse liberté d'indifférence qui exige la possibilité de faire tout et n'importe quoi et qui transforme la coexistence humaine en un vaste champ de bataille. L'arbitraire de chacun est érigé en règle de droit absolu; malheur donc à celui qui est asservi.
Israël avant d'être libéré de la maison de servitude ne peut rien faire d'autre que de tourner en rond dans le cadre de l'insignifiance. Rien n'est possible tant qu'il ne quitte pas sa mentalité d'esclave. La liberté signifie d'abord être placé dans un cadre et un espace de vie où le choix de vivre différemment est possible. La loi fournit un cadre de référence où l'être humain découvre une réalité différente de celle qu'il imagine: un choix peut donc être fait, parce qu'il est possible de vivre autrement.
La philosophe genevoise Jeanne Hersch l'écrivait magnifiquement: «(...) être libre, c'est avant tout être libre d'agir; et agir, c'est se tourner vers ce qui n'est pas soi, vers le monde des hommes et des choses, c'est poursuivre une fin en face de soi, hors de soi.»