1
Sans le Seigneur qui était pour nous,2
sans le Seigneur qui était pour nous3
alors ils nous avalaient tout vivants,4
Alors le flot passait sur nous,5
alors nous étions submergés6
Béni soit le Seigneur *7
Comme un oiseau, nous avons échappé8
Notre secours est le nom du Seigneur *
Commentaire
On est toujours plus sages et pieux après …
Les lois et coutumes exposées dans les chapitres précédents dont celui-ci est la conclusion, ainsi que les exhortations et menaces visent un même but: rendre claires et belles les relations entre Dieu et son peuple et leurs implications sociales.
Ce discours, qui met en scène a posteriori des recommandations qui auraient trouvé leur place juste avant l’entrée dans la Terre Promise, s’adresse aux exilés. Il les invite à méditer tout ce qui s’est passé depuis ce moment-là jusqu’à la perte de ce pays merveilleux sous les coups de boutoir de la puissance babylonienne. Les malheurs advenus du fait de l’infidélité du peuple valident la pertinence des prophéties données au début de l’histoire d’Israël et répétées inlassablement au cours de celle-ci.
Nous chrétiens, nous sentons-nous ancrés dans un peuple, une Eglise, une communauté, solidaires de ce qui s’y passe? Comment entendons-nous ces promesses et exigences dont le dépositaire est justement une communauté religieuse et politique? Qu’est-ce qu’elles changent dans notre vie personnelle et quelles positions prenons-nous, au quotidien, en comportements et paroles, pour qu’elles transforment peu à peu le visage de la société, et déjà du groupe dans lequel nous vivons et agissons?
Chaque vie est unique, où temps de bonheur et de difficultés sont inégalement réparties. Cependant, où que nous soyons et quelle que soit notre situation, nous pouvons nous tourner vers Dieu et chercher en lui comment nous situer et sur quel chemin nous engager avec lui.