2
Il est bea
u de te louer,
Die
u, dans Sion, *
de tenir ses prom
esses envers toi
3
qui éco
utes la prière.
Jusqu’à toi vi
ent toute chair
4
avec son p
oids de péché ; *
nos fautes ont domin
é sur nous :
t
oi, tu les pardonnes.
5
Heureux ton invit
é, ton élu :
il hab
ite ta demeure ! *
Les biens de ta mais
on nous rassasient,
les dons sacr
és de ton temple !
~
6
Ta justice nous rép
ond par des prodiges,
Die
u notre sauveur, *
espoir des horiz
ons de la terre
et des r
ives lointaines.
7
Sa force enrac
ine les montagnes,
il s’ento
ure de puissance ; *
8
il apaise le vac
arme des mers,
le vacarme de leurs flots
et la rume
ur des peuples.
9
Les habitants des bouts du m
onde sont pris d’effroi
à la v
ue de tes signes ; *
aux portes du lev
ant et du couchant
tu fais jaill
ir des cris de joie.
~
10
Tu visites la t
erre et tu l’abreuves,
tu la c
ombles de richesses ; *
les ruisseaux de Die
u regorgent d’eau :
tu prép
ares les moissons.
Ainsi, tu prép
ares la terre,
11
tu arr
oses les sillons ; *
tu aplanis le sol, tu le détr
empes sous les pluies,
tu bén
is les semailles.
12
Tu couronnes une ann
ée de bienfaits ; *
sur ton passage, ruiss
elle l’abondance.
13
Au désert, les pâtur
ages ruissellent, *
les collines déb
ordent d’allégresse.
14
Les herbages se p
arent de troupeaux †
et les plaines se co
uvrent de blé. *
Tout ex
ulte et chante !
Commentaire
Avez-vous dans vos connaissances un viticulteur?
Quel bonheur de l’entendre parler de son travail, des soucis concernant les prévisions météorologiques, de la préparation de la vigne, des coupes à opérer durant la croissance, de la production de chaque cépage, de la joie des vendanges! Jésus devait avoir, lui, un ami viticulteur… En tout cas, il n’est pas dans une image idéalisée de la culture de la vigne. Les grappes, le raisin qui deviendra vin pour «réjouir le cœur de l’homme», vin de la fête et vin de la communion, ce raisin ne pousse pas tout seul. Il est le fruit d’un travail patient et passionné, d’un savoir-faire ancestral, d’un métier. On ne s’invente pas viticulteur.
On ne devient pas disciple du Christ sans effort ni travail. Nous sommes déjà émondés par la Parole du Seigneur, par son enseignement. Autrement dit, quand nous sommes confrontés à sa Parole, nous ne pouvons pas rester indifférents, mais nous devons laisser s’opérer dans nos vies les coupes nécessaires pour devenir des disciples. Demeurer dans l’amour du Christ, rester attachés à lui, ce ne sont pas de pieux sentiments. Il nous faut faire des choix éthiques, parfois douloureux ou difficiles. La fidélité a un prix. Etre disciple du Christ, vivre de son amour, demande un engagement total de notre personne.
Le cep et les sarments: l’image dit le lien indéfectible qui unit déjà Jésus et ceux, celles qui l’ont reçu et le reçoivent chaque jour, lui et sa Parole, comme l’Envoyé du Père. Hors ce lien, cette relation quasi intime, il n’y a pas d’existence croyante possible. L’amour donné par Jésus aux siens va les rendre capables de «porter du fruit», c'est-à-dire transmettre ce qu’ils ont reçu et rendre cet amour visible à tous.