1
Seigneur, éco
ute la justice ! †
Entends ma plainte, accu
eille ma prière :
mes lèvres ne m
entent pas.
2
De ta face, me viendr
a la sentence :
tes yeux verr
ont où est le droit.
3
Tu sondes mon cœur, tu me vis
ites la nuit, †
tu m’éprouves, sans ri
en trouver ;
mes pensées n’ont pas franch
i mes lèvres.
4
Pour me conduire sel
on ta parole,
j’ai gardé le chem
in prescrit ;
5
j’ai tenu mes p
as sur tes traces :
jamais mon pi
ed n’a trébuché.
6
Je t’appelle, toi, le Die
u qui répond :
écoute-moi, ent
ends ce que je dis.
7
Montre les merv
eilles de ta grâce, *
toi qui libères de l’agresseur
ceux qui se réfug
ient sous ta droite.
Commentaire
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« N’a-t-on jamais entendu chose semblable ? » (v. 32). Tout ce que nous cherchons à découvrir, le comment de l’univers, se déploie-t-il à l’infini au point de se dissoudre ou se recroqueville-t-il sur lui-même jusqu’à l’anéantissement ? Et le corps humain, que l’on dit plus complexe que l’univers, parviendrons-nous un jour à en expliquer la totalité et à pouvoir ainsi guérir toute anomalie et prévenir toute douleur ?
L’immortalité, l’éternité : l’infini, arriverons-nous un jour à en connaître et à en toucher la réalité ?
« N’a-t-on jamais entendu chose semblable ? » Le texte affirme que quelque chose de bien plus grand est déjà arrivé.
« N’a-t-on jamais entendu chose semblable ? » Un peuple a-t-il jamais entendu la voix d’un Dieu parlant au milieu du feu en restant en vie ?
L’émerveillement, notre capacité d’étonnement ont été tellement endommagés par notre génie humain. Ce ne sont plus seulement les mots, les livres qui nous invitent à penser. Ce sont des images de synthèse, des effets spéciaux qui nous transportent dans des mondes et des univers limités à la seule imagination de leurs concepteurs. Et notre merveilleux fait prendre congé au divin. Pourtant Dieu – cette immensité indéfinissable – s’est fait entendre sur notre minuscule terre.
« N’a-t-on jamais entendu chose semblable ? »