Mardi 15 Janvier 2019

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Complément

Psaume

Psaume 26 (25)

J’aime la maison que tu habites

1
Seigneur, rends-moi justice :
 
 j’ai marché sans faillir. *
 
Je m’appuie sur le Seigneur,
 
 et ne faiblirai pas.
2
Éprouve-moi, Seigneur, scrute-moi, *
 
passe au feu mes reins et mon cœur.

3
J’ai devant les yeux ton amour,
 
je marche selon ta vérité.
4
Je ne m’assieds pas chez l’imposteur,
 
je n’entre pas chez l’hypocrite.
5
L’assemblée des méchants, je la hais,
 
je ne m’assieds pas chez les impies.

6
Je lave mes mains en signe d’innocence
 
pour approcher de ton autel, Seigneur,
7
pour dire à pleine voix l’action de grâce
 
et rappeler toutes tes merveilles.
8
Seigneur, j’aime la maison que tu habites,
 
le lieu où demeure ta gloire.

9
Ne m’inflige pas le sort des pécheurs,
 
le destin de ceux qui versent le sang :
10
ils ont dans les mains la corruption ;
 
leur droite est pleine de profits.

11
Oui, j’ai marché sans faillir :
 
libère-moi ! prends pitié de moi !
12
Sous mes pieds le terrain est sûr ;
 
dans l’assemblée je bénirai le Seigneur.

Lectures du jour

Commentaire

Des choses anciennes pourtant très nouvelles !

En 537 Cyrus, qui venait de prendre Babylone, promulgue un édit qui renvoie dans leur pays, pour le reconstruire, les descendants des déportés hébreux. Après 49 ans d’exil ! Cette aubaine est mentionnée au v. 3 : « les premiers événements ».

Le prophète ne veut pas que le peuple puisse dire, comme on le ferait aujourd’hui en actualisant ainsi le v. 5d : « Voici encore un de ces mystérieux retournements de la politique … ». Pour lui, c’est Dieu qui tient en mains les cartes et par la main Cyrus – que le prophète ose appeler « son messie ».
Si le peuple peut confesser cela, c’est qu’il est mûr pour accueillir une nouvelle étape de sa délivrance. Au moment où parle le prophète, elle est sur le point de se produire : ce sera la reconstruction du temple de Jérusalem et sa dédicace 23 ans plus tard.

Quelle pédagogie pour Israël, cet élève buté ?

Si Dieu prend au sérieux les titres de fierté dont se repaît le peuple élu (1-2), c’est pour les confronter à la déloyauté, l’idolâtrie et les trahisons qui tressent son quotidien.
Il se retient ! Tolérance béate ? Ou puissance d’un frein… qui correspond à celle du moteur par lequel Dieu entraîne les événements.
Le peuple, que ces reproches prophétiques devraient effrayer, peut au moins découvrir que c’est l’honneur de son Seigneur qui de justesse le sauve : « Si j’agis ainsi, c’est pour moi, oui pour moi, car je ne peux pas supporter que mon Nom soit déshonoré » (11).

C’est pourquoi, conscients de sa majesté et de nos manquements, nous terminons nos prières par : « Au nom de Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur ! »

Sujets de prière

Oraison

Nous en appelons à toi, Seigneur,
toi qui conduis ta créature humaine
à travers les conflits de ce monde:
fais aboutir les volontés de paix de notre temps,
afin que tous les hommes puissent vivre heureux
et te louer pour l’amour que tu donnes.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Cantique 47-13 (du recueil Alléluia)

Roi des anges