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Alléluia !2
Béni soit le nom du Seigneur,3
Du levant au couchant du soleil,4
Le Seigneur domine tous les peuples,5
Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?6
Mais il abaisse son regard7
De la poussière il relève le faible,8
pour qu’il siège parmi les princes,9
Il installe en sa maison la femme stérile,
Commentaire
Avez-vous dans vos connaissances un viticulteur ?
Quel bonheur de l’entendre parler de son travail, des soucis concernant les prévisions météorologiques, de la préparation de la vigne, des coupes à opérer durant la croissance, de la production de chaque cépage, de la joie des vendanges ! Jésus devait avoir, lui, un ami viticulteur… En tout cas, il n’est pas dans une image idéalisée de la culture de la vigne. Les grappes, le raisin qui deviendra vin pour «réjouir le cœur de l’homme», vin de la fête et vin de la communion, ce raisin ne pousse pas tout seul. Il est le fruit d’un travail patient et passionné, d’un savoir-faire ancestral, d’un métier. On ne s’invente pas viticulteur.
On ne devient pas disciple du Christ sans effort ni travail. Nous sommes déjà émondés par la Parole du Seigneur, par son enseignement. Autrement dit, quand nous sommes confrontés à sa Parole, nous ne pouvons pas rester indifférents, mais nous devons laisser s’opérer dans nos vies les coupes nécessaires pour devenir des disciples. Demeurer dans l’amour du Christ, rester attachés à lui, ce ne sont pas de pieux sentiments. Il nous faut faire des choix éthiques, parfois douloureux ou difficiles. La fidélité a un prix. Etre disciple du Christ, vivre de son amour, demande un engagement total de notre personne.
Le cep et les sarments : l’image dit le lien indéfectible qui unit déjà Jésus et ceux, celles qui l’ont reçu et le reçoivent chaque jour, lui et sa Parole, comme l’Envoyé du Père. Hors ce lien, cette relation quasi intime, il n’y a pas d’existence croyante possible. L’amour donné par Jésus aux siens va les rendre capables de « porter du fruit », c'est-à-dire transmettre ce qu’ils ont reçu et rendre cet amour visible à tous.