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1
Heure
ux est l’homme
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 qui n’entre pas au cons
eil des méchants, â€
Â
qui ne suit pas le chem
in des pécheurs, *
Â
ne siège pas avec ce
ux qui ricanent,
Â
2
mais se plaît dans la l
oi du Seigneur
Â
et murmure sa l
oi jour et nuit !
Â
3
Il
est comme un arbre
Â
 plant
é près d’un ruisseau, â€
Â
qui donne du fru
it en son temps, *
Â
et jamais son feuill
age ne meurt ;
Â
tout ce qu’il entrepr
end réussira,
Â
4
tel n’est pas le s
ort des méchants.
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Mais ils s
ont comme la paille
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 balay
ée par le vent : â€
Â
5
au jugement, les méchants ne se l
èveront pas, *
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ni les pécheurs au rassemblem
ent des justes.
Â
6
Le Seigneur connaît le chem
in des justes,
Â
mais le chemin des méch
ants se perdra.
Commentaire
Au commencement…
Dieu créa les cieux et la terre. Début des Ecritures comme pour signifier que toute vie se crée en Dieu, par Dieu et pour Dieu. Et que le sens de la vie, de la mort, de l’univers, de l’histoire terrestre, de l’histoire humaine n’a d’autre origine ni d’autre but que ce Dieu créateur, jour après jour… Et tous les jours. Ceux de nos ancêtres, les nôtres et ceux de nos descendants.
Sept jours symboliques, tous nécessaires, tous infinis, tous finis. Aujourd’hui n’est plus hier et n’est pas encore demain… « Enseigne-nous à bien compter nos jours, et nous aurons un cœur sage ; comble-nous de ta bonté dès le matin, alors toute notre vie sera cri de joie » (Ps 90).
Tov ! (c’est-à -dire : Bien ! Bon !) s’exclame Dieu devant ses créations de chaque jour, lui dont le Souffle appelle à la vie, lui qui, de sa Parole, sépare et met en ordre.
D’abord la lumière du néant, le jour de la nuit : Tov ! dit Dieu, premier jour.
Les eaux d’en haut, les eaux d’en bas, départagées par la voûte, le ciel : deuxième jour.
La terre scindée de la mer : Tov ! dit Dieu ; les semences des arbres ne sont pas semences des herbes, les fruits à pépins sont à dissocier des fruits à noyaux, Tov ! dit Dieu, troisième jour.
Et nous, et moi ? Aujourd’hui, déjà le deuxième jour de notre nouvelle année ! Saurai-je dissocier le bon du mauvais, le lumineux de l’obscur, le liquide du solide ?
La joie me sera-t-elle donnée de dire : « tov, c’est bon ! » en contemplant une à une chaque journée de mon année ? … Du moins, qu’il y en ait beaucoup de la sorte !