1
Auprès du Seigne
ur j’ai mon refuge.†
Comment pouvez-vo
us me dire :
oiseaux, fuy
ez à la montagne !
2
Voici que les méch
ants tendent l’arc : †
ils ajustent leur fl
èche à la corde
pour viser dans l’ombre l’h
omme au cœur droit.
3
Quand sont ruin
ées les fondations,
que peut f
aire le juste ?
4
Mais le Seigneur, dans son t
emple saint, †
le Seigneur, dans les cie
ux où il trône,
garde les yeux ouv
erts sur le monde.
Il voit, il scr
ute les hommes ; †
5
le Seigneur a scruté le j
uste et le méchant :
l’ami de la viol
ence, il le hait.
6
Il fera pleuvoir ses fléa
ux sur les méchants, †
feu et soufre et v
ent de tempête ;
c’est la coupe qu’ils aur
ont en partage.
7
Vraiment, le Seigne
ur est juste ; †
il aime to
ute justice :
les hommes droits le verr
ont face à face.
Commentaire
Vivre les uns avec les autres
Dans ce récit, Dieu avertit son peuple qu’ils vont devoir traverser des territoires étrangers, qu’ils doivent passer à travers des endroits qui appartiennent à d’autres, aux descendants d’Esaü ici, puis d’autres dans la suite du texte. En effet, Dieu a donné à d’autres qu’eux ces territoires, ainsi ils ne doivent pas y toucher.
En même temps, ce passage rappelle que la bénédiction de Dieu est sur son peuple et qu’il ne manque de rien. Le passage de ce jour invite à réfléchir sur le respect des autres et de ce que Dieu leur a donné.
Souvent, quand on regarde ce qu’on a et ce qu’ont les autres, on porte un regard d’envie. L’herbe semble plus verte ailleurs que chez nous. Il semble toujours que l’autre a ce que nous n’avons pas. Parfois, nous avons aussi peur que ce qu’a l’autre nous prive de quelque chose.
Cependant, Dieu donne à certains un territoire, à d’autres un autre. Chacun a de quoi vivre. Ainsi, il demande le respect. Quand, soi-même, on ne manque de rien, on est appelé à respecter les autres, leurs biens. Il est vrai qu’on pourrait avoir plus, on peut toujours avoir plus; mais regardons ce qu’on a déjà et réjouissons-nous de ce que d’autres ont.
C’est un changement de regard essentiel qui, seul, nous permet de vivre les uns avec les autres dans le sens de ces mots de Martin Luther King: «Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.»