41
Que viennent à moi, Seigneur, ton amour,42
J’aurai pour qui m’insulte une réponse,43
N’ôte pas de ma bouche la parole de vérité,44
J’observerai sans relâche ta loi,45
Je marcherai librement,46
Devant les rois je parlerai de tes exigences47
Je trouve mon plaisir en tes volontés,48
Je tends les mains vers tes volontés, je les aime,
Commentaire
Celui qu’il fait bon écouter
Les derniers auteurs du Deutéronome s’adressent à un peuple d’Israël qui a été dépossédé du pays promis. Il ne faut pas entendre dans ces versets la justification religieuse de déplacement forcé de populations, mais bien un appel à se fier à Dieu quand le présent est sombre.
Et faut-il qu’il soit sombre pour qu’on s’en remette (voir les versets 9-12) à des contacts avec des morts, des revenants ou des puissances occultes pour tenter de s’en sortir, et même qu’on soit prêt à sacrifier ses enfants!
Ce qui fait d’Israël un peuple, c’est d’avoir été libéré, guidé et sauvé par Dieu. Qu’il s’en souvienne, même si la terre promise lui a échappé, dit le Deutéronome. Nous aussi, faisons confiance à Dieu pour traverser les temps de désert, et ne pas nous y perdre, voire y mourir. En toute situation, nous pouvons puiser dans la Parole de Dieu.
Mais il n’y a pas de réponse toute faite: il nous faut tendre l’oreille, garder notre cœur et notre esprit en éveil pour discerner la conduite à tenir. La Parole de Dieu nous parvient aussi par des hommes et des femmes de confiance, auxquels Dieu a donné une parole pour nous. Sachons la reconnaître en nous appuyant sur l’expérience que nous avons de la bonté et de l’accompagnement de Dieu, qui nous a permis d’arriver jusqu’ici.